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Nulle part retrace l’histoire d’un groupe de jeunes gens perdus dans un lieu traversé par des fantômes, où l’on enterrait les malmorts, où les esprits se vengent, où l’histoire et la littérature demandent à être réhabilitées, y compris dans leurs trous. À travers la parabole de ces « frangins et frangines » perdus littéralement au milieu de Nulle part, se fait jour une réflexion sur une nouvelle solidarité et sur l’avenir politique du Cameroun.
À travers la musicalité du texte, sa dimension immersive, nous avons traversé nos cauchemars, tenté de leur donner une forme scénique. En persistance rétinienne, des tableaux racontant différentes manières d’être ensemble et séparés, les voix des exclus et des sorcières réapparaît. Quelque part entre la série fantastique, le film d’horreur et la performance poétique, les voix et les corps de Nulle part tentent d’être ensemble pour s’en sortir.