"Ce sont les étudiants qui font vivre l’Université"
Mobilité étudiante, richesse des rencontres et des enseignements : Sophie Guillet, co-présidente de l’Union PSL, l’association de la vie étudiante de l’université, témoigne de son parcours et de son engagement pour les PSL-iens.
La pluridisciplinarité s’étudie, elle se vit aussi.
Voilà ce que je tire de mes trois années d’étudiante à PSL. C’est par conviction et pour satisfaire au mieux ma curiosité intellectuelle que j’ai refusé une spécialisation unique. Etudiante au CPES, je me suis épanouie en prenant l’économie et la sociologie comme double majeure, avant d’opter pour un Master 1 d’Action Publique à Dauphine. Au cours de ces années passées à Henri IV, à MINES ParisTech et à Paris-Dauphine, j’ai pris conscience de la richesse de PSL : sa grande diversité de profils d’étudiants qui permet à chacun de sortir du cocon que constitue son école ou sa formation et de s’ouvrir aux autres, parce que c’est finalement un moyen de se découvrir soi-même.
PSL permet de sortir du cocon que constitue son école ou sa formation et de s’ouvrir aux autres, parce que c’est finalement un moyen de se découvrir soi-même.
Pour poursuivre cette expérience et favoriser les moments de rencontres et d’échanges avec des étudiants de tous horizons, j’ai rejoint l’Union PSL et j’en suis devenue co-présidente depuis un peu plus d’un an 1/2. L’, c’est une sorte de BDE à l’échelle de PSL, dont la mission est de fluidifier les synergies inter-établissements pour développer la vie étudiante de l’Université et faire émerger une identité PSL.
Nous sommes une équipe dynamique venant de onze établissements et nous organisons des événements toute l’année. Le dernier en date : notre annuelle , du 6 au 13 avril, axée cette année sur les inégalités de genres, inégalités femme-homme. Une occasion de réunir des étudiants d’horizons divers pour échanger ensemble lors des conférences, des expositions, des simulations MUN, des projections-débats, du concours d’éloquence ou de la Nuit PSL !
Nous finirons ensuite l’année en beauté avec notre Garden Party dans le jardin de MINES ParisTech, le 25 mai : shows pompoms, fanfares, groupes de musique, agrémentés d’un buffet et d’un bar, soit tous les ingrédients nécessaires pour clôturer ensemble cette année riche en événements à PSL.
La chance d’un étudiant à l’²ÝÁñÂÛ̳ : une mobilité éclectique, puisque tant sur le plan académique que culturel, associatif ou sportif, nous pouvons facilement franchir les portes des autres établissements.
Parce que finalement, ce sont les étudiants qui font vivre l’Université. Si le pan sportif et culturel ou celui de la vie estudiantine sont évidents, le pan académique est tout aussi important. Au cœur de notre quotidien d’étudiant, il y a nos cours ! C’est en côtoyant des ingénieurs que j’ai eu la surprise de découvrir ce qu’était la thermodynamique – et coïncidence - j’ai eu l’opportunité de réutiliser ces quelques connaissances pour une recherche sur la thermo-économie.
Et, comme il faut un esprit sain dans un corps sain, c’est avec que je continue ma quête de rencontres. En pratiquant l’escrime à l’ENS, j’ai pu participer au PSL Fencing Tournament, le mois dernier, qui m’a fait voyager au travers de matchs contre des tireurs Anglais ou Hollandais... Une manière de vivre PSL par-delà la France, finalement.
Comme tant d’autres étudiants de PSL, j’ai foulé le sol des Arts Déco, de la Kfet de Chimie ParisTech ou la pelouse du jardin de MINES ParisTech, côtoyé des artistes, des ingénieurs ou des littéraires au quotidien, c’est un enrichissement sur le plan personnel et cela crée des amitiés pour le moins improbables (et des débats enflammés) !
La consultation étudiante de l’Union PSL réalisée en janvier montre que 30% des étudiants ont été membres d’une association inter-établissement. La chance d’un étudiant à l’²ÝÁñÂÛ̳ semble être sa capacité de mobilité inégalée et plutôt éclectique, puisque tant sur le plan académique que culturel, associatif ou sportif, nous pouvons facilement franchir les portes des autres établissements. Et, comme tant d’autres étudiants de PSL, j’ai foulé le sol des Arts-Déco, de la Kfet de Chimie ParisTech ou la pelouse du jardin de MINES ParisTech, côtoyé des artistes, des ingénieurs ou des littéraires au quotidien, et j’ai constaté comme eux que c’est enrichissant sur le plan personnel et que cela crée des amitiés pour le moins improbables (et des débats enflammés) ! C’est en fin de compte une vision un peu humaniste de la vie étudiante à PSL, mais j’y adhère et elle structure maintenant mon quotidien, d’Apéro PSL en soirée kfet, comme de bibliothèque en bibliothèque, pour réviser tout en découvrant de nouvelles écoles de PSL, à l’architecture parfois éblouissante – à tous ceux qui n’ont pas encore été voir le Palais des Études des Beaux-Arts, courez-y !
Et à tous ceux qui me disent que je suis « corpo » de par mon engagement à PSL, je réponds qu’on l’est tous, à une échelle différente : à vous de choisir la vôtre !