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Ce collectif regroupe 4 unités de l'Institut Curie : Dynamique nucléaire (UMR3664), Génétique et biologie du développement (UMR3215/U934), Physico-Chimie Curie (UMR168) et Biologie cellulaire et cancer. Le consortium composé de ces unités utilise des méthodes interdisciplinaires et de pointe pour fournir un aperçu quantitatif des systèmes biologiques à toutes les échelles (subcellulaire, cellulaire, tissu, organisme) dans des contextes physiologiques et pathologiques. 

Le collectif rassemble l’ensemble des laboratoires de l’Observatoire de Paris sur les thématiques propres à l’établissement :

• la mécanique céleste et les systèmes de référence, avec une expertise unique en France couvrant la totalité du champ,
• la métrologie temps-fréquence et l’interférométrie atomique, avec l’établissement de la base du temps légal français,
• le milieu interstellaire, alliant en particulier des modélisations et des expérimentations de laboratoire
• la physique stellaire, avec la sismologie stellaire et l’astrométrie,
• l’étude in situ des plasmas héliosphériques et les relations Terre-Soleil,
• des champs pluridisciplinaires, comme l’histoire des pratiques de l’astronomie ou les surfaces terrestres et atmosphères, à l’interface de l’astronomie, la physique et les géosciences,
• des compétences techniques, comme le développement de détecteurs Térahertz pour le spatial, de logiciels de vol recherchés par le CNES et de nouvelles architectures de calcul temps réel pour les instruments au sol et pour la radioastronomie,
• des compétences numériques dans les domaines de la simulation numérique, en particulier dans les domaines de la gravitation, de la cosmologie et des plasmas. 

L'Institut Jean-Nicod s'intéresse à un large éventail de thèmes de recherche en sciences cognitives, sciences sociales, philosophie de l'esprit et du langage, et linguistique, en plus de l'évolution culturelle et de la psychologie évolutionnaire. Voici quelques exemples de thèmes de recherche :

• Philosophie du langage : fonctions du langage, relations entre le langage et la pensée, sémantique, pragmatique et logique.
• Philosophie de l'esprit : la nature de la conscience, de l'intentionnalité, de la perception, de la cognition et de l'action, ainsi que les liens entre ces différents aspects de l'esprit.
• Philosophie de l’action : étude des intentions, des croyances, des désirs et des choix qui motivent l'activité humaine.
• Linguistique : sémantique et pragmatique (approches formelles et expérimentales), langues des signes (syntaxe, sémantique, pragmatique), communication animale, sémantique des gestes et de la musique.
• Théorie de la décision et psychologie du raisonnement : étude des processus cognitifs impliqués dans la prise de décision et le raisonnement, y compris la rationalité, l'incertitude et la complexité des choix.
• La cognition sociale : étude des processus mentaux impliqués dans les interactions sociales.
• La psychologie évolutive : étude des mécanismes de la pensée humaine à partir de la théorie de l'évolution biologique.
• L'évolution culturelle : études des phénomènes culturels, de leur bases biologiques et psychologiques, et de leur distribution spatiale et temporelle. 

Ces domaines de recherche sont souvent interdisciplinaires et impliquent des collaborations entre des chercheurs en sciences cognitives, en philosophie et en linguistique. 

Notre collectif s’appuie sur l’expérience du Département de Biologie de l’ENS. Depuis 2017 nous organisons un module d’enseignement nommé « Immersion Expérimentale » (aka ImmEx). Lors de ce module, les étudiants du L3 de Biologie de l’Ens s’insèrent dans les équipes de recherche de notre Institut pour faire avancer des mini-projets individuels qui leur sont confiés par les laboratoires. Les étudiants participent ainsi à la vie du laboratoire aussi bien du point de vue des expérimentations réalisées que lors des ‘labmeetings’, journal clubs et discussions sur les différents projets de l’équipe dans laquelle ils réalisent leur immersion. Nous proposons d’étendre ce dispositif à des étudiants de L3 d’autres établissements, de PSL grâce à l’association d’équipes de recherche d’autres départements de l’ENS et du collège de France. 

Le collectif regroupe toutes les équipes du LPENS et celles du LKB travaillant sur les sites de l'ENS et du Collège de France.

Le Laboratoire de Physique de l’ENS est un laboratoire de recherche fondamentale dont les thématiques couvrent un vaste champ exploratoire allant de la physique statistique ou des interactions fondamentales, à celle des matériaux et dispositifs quantiques ou des fluides et de leurs interfaces, jusqu’à l’astrophysique, la biophysique, et leurs applications.

Le Laboratoire Kastler Brossel est un des acteurs majeurs de la Physique fondamentale des systèmes quantiques. Son activité est structurée autour de 4 axes : les gaz quantiques, l’information et l’optique quantique, les atomes dans les milieux denses et complexes et les tests des interactions fondamentales en métrologie.

Le département de Physique de l'ENS propose d’accueillir les étudiantes et étudiants des licences de physique de PSL afin de les faire participer activement à la recherche. Le collectif est constitué de l’équipe enseignante du département de physique de l’ENS et de l’ensemble des équipes de recherche du département.

L’accueil des étudiantes et étudiants sera réalisé selon 2 modalités : soit (A) un accueil dans une équipe de recherche, soit (B) la préparation du avec les étudiantes et étudiants de l’ENS. 

Les trois laboratoires de ChimieParisTech-PSL au cœur du collectif couvrent différentes facettes de la Chimie et de ses interfaces avec la physique et les sciences du vivant. Les thématiques des trois laboratoires impliqués couvrent une large gamme des domaines : de la chimie moléculaire et chimie des polymères, énergie, matériaux et procédés, surfaces et interfaces (IRCP), à la chimie moléculaire, médicinale, inorganique et théorique, l’imagerie et les systèmes d’analyses et de diagnostic, pour des applications allant de la biologie à la santé (iCLeHS), au photovoltaïque (IPVF). Les trois laboratoires mettent en avant une recherche intégrée, de l’amont à l’aval et du fondamental aux applications.

Ce collectif regroupe les laboratoires de l’ESPCI, où se côtoient sciences fondamentales et appliquées. L’école est fortement interdisciplinaire (physique, chimie et biologie). L’ESPCI Paris - PSL abrite 10 unités mixtes de recherche, toutes associées au CNRS ou à l’Inserm, opérant aux frontières des connaissances scientifiques et du savoir-faire expérimental. Elles couvrent un éventail de domaines, de la science environnementale à l’imagerie biomédicale, de la neurobiologie à la micro fluidique, de la matière molle à la physique quantique, des colloïdes au prototypage industriel.

Tous les laboratoires de l'ESPCI Paris peuvent être impliqués dans l'accueil de stagiaires UROP.

Le centre Jean Pépin se consacre à l’étude des doctrines antiques, de leur formation, de leur transmission et de leur réception dans la culture humaniste de la Renaissance aux Lumières en passant par le savoir médiéval aussi bien arabe ou byzantin que latin. Il développe des approches transversales où s’entrecroisent philosophie, ecdotique et codicologie, histoire des sciences et des techniques et théories de l’art. Il s’intéresse en particulier à la question de la constitution des patrimoines intellectuels et artistiques ainsi que de leur transmission.
EcdoTech s’est créé autour de membres de l’équipe d’information scientifique du Centre Jean Pépin désireux d’approfondir leurs travaux de recherche et de développement autour de l’axe de l’édition de textes et des implications de l'utilisation d'outils numériques pour décrire, signaler et éditer ces textes.
EcdoTech travaille sur le projet « » (encodage en xml-TEI d'un manuscrit anthologique vénitien), la base bibliographique , et propose un séminaire de formation aux questions de l’édition de textes.
Le collectif EcdoTech propose d’accueillir des étudiants ayant une formation littéraire (lettres, histoire, philosophie) et ayant un intérêt pour les techniques d'édition anciennes et modernes. À travers les humanités numériques, ce collectif offre l’opportunité de suivre une première initiation au traitement numérique de sources anciennes (structuration des données, encodage et édition critique).

Le Lattice, situé sur le site de Montrouge de l’ENS – PSL, réunit des chercheurs CNRS, des enseignants-chercheurs, des ingénieurs, des doctorants et des post-doctorants. Les recherches menées au Lattice se situent dans le champ de la linguistique (principalement syntaxe et sémantique, mais aussi morphologie, lexique et pragmatique, ces différents domaines étant envisagés dans une perspective synchronique et/ou diachronique), de l'informatique, du traitement automatique des langues (TAL) et des humanités numériques. Le Lattice développe une approche à la fois quantitative et qualitative, fondée en particulier sur l'analyse de corpus et sur l'expérimentation computationnelle.

Depuis une quarantaine d’années, le programme de la philosophie des sciences à un niveau international s’est complexifié, avec l’émergence de sous-domaines (par exemple la philosophie de la biologie ou la question de la modélisation), la prise en compte de l’inscription des sciences dans les sociétés et dans l’histoire (qui était jusque-là proscrite car relevant du contexte de découverte) et plus généralement avec un nouvel intérêt pour les pratiques scientifiques effectives. Dans ce nouveau contexte est apparu un regain d’intérêt pour ce qu’on appelle parfois l’épistémologie française, c’est-à-dire la philosophie des sciences qui a été développée en France entre la fin du XIXe siècle et les années soixante-dix du XXe siècle.

L’objectif d’un stage UROP dans ce collectif est double :

• Un objectif thématique : initier les étudiants à la philosophie des sciences en les orientant plus particulièrement vers ce domaine.
• Un objectif méthodologique : apprendre aux étudiants à appliquer les méthodes de l’histoire de la philosophie à une période relativement récente. La proposition du collectif est plus particulièrement d’initier les étudiants à la recherche en archives. Pour cela, différents fonds d’archives pouvant accueillir les étudiants en stage ont été identifiés : la bibliothèque de l’ENS (Couturat), les archives municipales de Beaune et la Maison des sciences de l’homme de Dijon (Latour), le CAPHES (Berr, Canguilhem, Costabel, Lecourt, Salomon-Bayet, Simon) et l’IMEC (Brunschvicg, Berr, Coumet, Desanti, Foucault, Grmeck).

Le programme scientifique « Humanités dans le texte » vise à constituer une anthologie numérique de textes grecs et latins traduits et commentés sur la plateforme Odysseum-Eduscol et sur les sites Savoirs-ENS, °Õ°ù²¹²Ô²õ±ô¾±³Ù³Ù±ð°ùæ, avec un archivage permanent (et DOI) sur Nakala. Le but est de réaffirmer la place essentielle du texte et de la traduction, comme fondements de l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité, et de montrer, par un dialogue avec des spécialistes d’autres disciplines (littéraires et scientifiques), la façon dont les textes anciens peuvent nourrir les questionnements du présent. Des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des enseignants du supérieur, des classes préparatoires et du secondaire, des étudiants et des spécialistes passionnés sont invités à proposer des projets pouvant aboutir à des dossiers multimédias transdisciplinaires, construits autour d’un texte.

Durant le stage UROP au sein du collectif « Humanités dans le texte », l'étudiant sera formé à la traduction et au commentaire du texte. Il étudiera dans les bibliothèques/archives/musées et participera à des journées nationales, des cours, des formations du Ministère de l'Education. Il apprendra à travailler en équipe avec d'autres chercheurs/universitaires de domaines très différents, pour arriver à des éclairages pluridisciplinaires du texte. L’étudiant pourra aussi apprendre à faire des publications (textes & images), conférences et podcasts (y compris enregistrement, montage et publication de podcast).

L’objectif de ce collectif est d’introduire les étudiants à la recherche, à l’environnement universitaire ainsi qu’à certains domaines spécifiques de l’économie. Ce stage UROP pose les bases d’une recherche de haute qualité et à fort impact. Le programme est axé sur des réunions régulières avec les membres du collectif et sur une intégration complète dans le milieu universitaire, afin d'améliorer la qualité de la recherche.
Le format de stage proposé se décompose en deux parties :

• Une partie supervisée par le responsable de stage et un doctorant, et qui porte sur la participation à des tâches de recherche dans le cadre d'un sujet défini par le superviseur.
• Une partie commune à tous les stagiaires, pour leur apprendre à travailler en groupe, lire, résumer et critiquer des articles scientifiques, et s'intégrer à la vie de laboratoire.

L’Institut des Cancers des Femmes propose un projet de rupture, inédit et différenciant à l’échelle internationale pour :

• Mieux prévenir et dépister les cancers, notamment chez les patientes à risque.
• Répondre à la nécessité de nouvelles options thérapeutiques ajustées à la localisation anatomique, à la biologie, à l’âge des femmes pour faire diminuer les taux de mortalité, notamment des formes rares.
• Adapter la prise en charge du cancer à la qualité de vie des femmes et faire bénéficier les patientes d’un accompagnement complet, tant médical que psychologique et paramédical.
• Mieux former les professionnels aux enjeux spécifiques de ces cancers et accompagner les nouveaux métiers issus de la transformation numérique de la recherche et des soins.

Le collectif proposera des stages à l'hôpital dans différents services médico-techniques (imagerie, pathologie, génétique immunologie) ou dans certains services de soins, pour des étudiants aux profils variés (analyse de données, programmation, économie, chimie, biologie, sciences humaines et sociales...).