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L’enveloppe globale n’est pas encore précisément fixée. Elle sera de plusieurs millions d’euros par an pour un nombre de grands programmes compris entre 10 et 15.

Au stade de l’AMI, un même chercheur ou une même équipe peut participer au dépôt de plusieurs projets pour autant que cela relève d’une vraie logique scientifique et pas d’une simple stratégie d’opportunité.
A la clôture de l’AMI, les périmètres des projets proposés feront l’objet de discussions en Comité recherche et en Directoire. Ce type de situations sera donc examiné.
La participation d’un chercheur ou d’une équipe à plusieurs des grands programmes finalement sélectionnés devra rester une exception.

Au travers de cet AMI, nous avons délibérément opté pour une démarche « bottom-up » afin de voir émerger des projets réellement novateurs et favorisant la prise de risques. Aucun critère de taille en termes de nombre de chercheurs, d’équipes ou de laboratoires n’a donc été fixé a priori.
Cela étant, un grand programme ne doit pas être conçu comme un simple guichet de financement pour l’ensemble des chercheurs et des laboratoires d’une même discipline. Un grand programme doit être « grand » avant tout par l’ambition scientifique qu’il affiche sur des enjeux bien identifiés.

Un programme peut ne concerner qu’un champ disciplinaire mais n’a pas vocation à couvrir tous les chercheurs et les laboratoires d’une même discipline dans une simple logique de guichet de financement (cf. aussi réponse à la question précédente).

Non, il n’y a pas de ratio prédéterminé.

En effet, on attend d’un projet structurant qu’il regroupe et mette en synergie les forces de recherche d’au moins deux établissements de PSL dans un même champ disciplinaire ou sur une même thématique.

Il faut avoir à l’esprit qu’il s’agit bien de construire les grands programmes de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé PSL.
Cela n’exclut pas que certaines actions menées dans le contexte d’un grand programme fassent l’objet de collaborations avec un partenaire académique extérieur à PSL.
Mais pour qu’une institution académique extérieure à PSL puisse être intégrée comme partenaire dans un grand programme et avoir ainsi accès à ses financements, celle-ci devra clairement afficher sa contribution au budget du grand programme. Il pourra par exemple s’agir du financement de contrats doctoraux, de contrats post-doctoraux ou de plateformes, mais pas d’apports au sens de l’ANR (tels que la valorisation du salaire d’un chercheur).

Il doit s’agir d’une contribution au budget du grand programme, par exemple pour le financement de contrats doctoraux, de contrats post-doctoraux ou de plateformes mais pas d’apports au sens de l’ANR (tels que la valorisation du salaire d’un chercheur).

Aux conditions rappelées dans la réponse à la question précédente, le partenaire aura accès aux financements proposés dans le contexte du grand programme.

Les organismes pourront être associés à la construction des projets et y apparaître comme partenaires aux conditions précisées dans les questions précédentes.

Les organismes qui participent à la gouvernance de l’université PSL participeront par ailleurs aux discussions dans la phase de pré-sélection (du printemps à l’automne 2023) puis de sélection (mars-avril 2024) des grands programmes.

La participation d’un partenaire industriel à un grand programme est tout à fait envisageable. Tout comme pour un partenaire académique extérieur, celui-ci devra clairement afficher les financements qu’il apportera au projet.

Les grands programmes peuvent prévoir la participation au financement d’une plateforme de recherche.
Un nombre limité de plateformes, structurantes pour PSL mais qui ne seraient pas associées à un grand programme, pourront par ailleurs faire l’objet d’un soutien spécifique.

Il n’est pas spécifiquement attendu de volet formation dans les grands programmes. Mais il s’agit de préciser à quel(s) programme(s) gradué(s) le grand programme sera relié pour les actions qui combinent recherche et formation. En particulier, les grands programmes peuvent prévoir le financement de contrats doctoraux.

Certains grands programmes pourront aussi nouer des liens avec des programmes transverses, à l’instar du programme DATA (qui fédère l’offre de formation en Intelligence Artificielle aux interfaces) ou des programmes transverses dont la création est prévue dans le cadre du projet ExcellencES (environnement, santé, politiques publiques).

Au stade de l’AMI, on attend une description des grands enjeux scientifiques et des approches proposées pour s’y attaquer, ainsi que des actions et mécanismes de financement envisagés (contrats doctoraux ou post-doctoraux, actions ciblées, lancement d’AAP, …). Pour les projets pré-sélectionnés à l’issue de la première phase, une description plus complète sera attendue dans un document (dont la trame sera fournie) qui sera envoyé à des rapporteurs externes.

Les impacts attendus peuvent être de nature différente suivant les projets : innovation (technologique, sociale, organisationnelle, artistique et culturelle…), ouverture vers la sphère sociale et culturelle (partage des savoirs, science avec et pour la société), lien avec les politiques publiques.
Les porteurs de projet sont invités à proposer des indicateurs à l’aune desquels l’impact du programme qu’ils proposent pourra être objectivé (cf. réponse à la question ci-après).

Dans le point « indicateurs cibles » (partie 4 du dossier), il s’agit pour les porteurs de définir les objectifs qu’ils assignent à leur projet en les assortissant de quelques indicateurs mesurables qu’ils jugent pertinents. Les indicateurs retenus dépendront du type de projet proposé, par exemple : nombre de publications, nombre de conférences invitées, financements ERC, distinctions obtenues, réalisation de missions d’expertise, actions de médiation scientifique destinées au grand public ou à des publics professionnels, science participative, brevets, licences, créations d’entreprises, ...

Il n’est pas indispensable de disposer d’autres financements au moment du dépôt du projet mais les porteurs sont invités à décrire ceux qui pourraient être envisagés (partie 5 du dossier).
Dans une logique d’amorçage, les grands programmes ont vocation à financer des actions de recherche risquées qui ne pourraient pas être financées par d’autres canaux. Une fois les preuves de concepts réalisées, les porteurs de ces actions seront ainsi armés pour solliciter des financements de plus grande ampleur à l’échelle nationale, régionale ou européenne.

Il est en effet souhaitable que tous les porteurs de projet puissent être auditionnés par le Comité recherche. Le format de ces auditions dépendra du nombre de projets qui seront soumis
Quoi qu’il en soit, la phase de pré-sélection, qui s’étalera du printemps à l’automne 2023, sera l’occasion d’échanges approfondis entre les porteurs de projet et le Comité recherche. Un bilan de ces échanges sera régulièrement fait en directoire.

Les grands programmes auront une durée de cinq ans (2025-2029). C’est une durée suffisante pour incuber et faire prospérer des projets de rupture, mais suffisamment courte pour garder, à l’avenir, la capacité à dégager les marges de manœuvre nécessaires pour soutenir de nouvelles thématiques émergentes.
Certains grands programmes pourront sans doute trouver des prolongements grâce à de nouveaux financements qu’ils auront permis d’identifier et de capter.