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Le fait de débattre avec des personnes qui ont des parcours académiques disparates et qui sont aussi de nationalités différentes est un vrai atout.

Meryem Khouzaïmi, aujourd’hui étudiante au sein du , s’est passionnée très tôt pour le droit et la diplomatie. Au lycée Français International Louis Massignon de Casablanca au Maroc, Meryem et ses camarades sont spectateurs des conséquences du printemps arabe sur la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Le contexte invite à la réflexion. Meryem décide de participer à la présidence de la Ligue Arabe de la conférence MUN de son lycée. Ensemble, ils organisent une conférence de négociations internationales pour le réseau OSUI qui aura rassemblé des lycéennes et lycéens de plusieurs établissements d'enseignement français dans la région du Maghreb Arabe. 

Elève brillante, elle est admise après son bac au CPES (Cycle pluridisciplinaire d'études supérieures) de PSL et y découvre une nouvelle antenne des MUN, le MUN – PSL, qu’elle rejoint avec enthousiasme.  

«&�Բ�����;Le MUN organise des simulations des réunions de l’Assemblée Générale des Nations Unies, autour de thèmes différents. C’est un engagement associatif exigeant mais passionnant. Chaque participation à un débat est l’occasion de découvrir un pays et sa politique étrangère, de parfaire son éloquence et son sens de la négociation et de la diplomatie. » 

Cette expérience ne fait que renforcer sa conviction et son désir de se perfectionner dans ce domaine. Elle poursuit ses études au dans le parcours droit, et s’inscrit en parallèle dans le master « Systèmes juridiques et droits de l’Homme » à l’���Ծ������������é Paris-Nanterre afin de compléter le plus possible sa formation en droit. Infatigable, elle ne quitte pas l’association des MUN PSL et prend la présidence de l‘association qui compte désormais près de trente adhérents, venant de différents établissements de PSL et d’autres universités parisiennes.

«C’est une vraie ressource d’avoir un aussi large panel d’étudiants ! Cela nous permet de ne pas être cloîtrée dans une seule vision des choses : chaque étudiant a une culture différente et apporte sa richesse ».

Meryem souhaite profiter de cette diversité des profils pour ouvrir, le plus possible, les débats sur des sujets internationaux, comme les enjeux de la guerre en Ethiopie ou encore la prise en compte de l'énergie nucléaire dans la taxinomie européenne des énergies vertes 

« Le fait de débattre avec des personnes qui ont des parcours académiques disparates et qui sont aussi de nationalités différentes est un vrai atout. Cela montre qu’on se soucie encore du bien-être de toutes les personnes sur cette planète, pour trouver des résolutions ».&�Բ�����;&�Բ�����;

Chaque sujet de débat est un choix collégial, qui demande une préparation préalable. Les participants aux débats choisissent en amont le pays ou parti dont ils vont défendre les intérêts, l’objectif étant qu’à la fin de la discussion, des résolutions soient proposées. En tant que présidente, Meryem documente chacun des thèmes et prépare un rapport étayé sur les principaux enjeux soulevés par la problématique choisie. Elle accompagne également les adhérents qui le souhaitent dans la préparation de leurs questions et discours. Une mission qui demande pédagogie et finesse « l’organisation de l’association est très horizontale : on a tous une passion commune et je ne veux jamais imposer mon avis, comme présidente ! ». Meryem est aussi accompagnée de la trésorière de l’association, Abla Mikou, étudiante à Dauphine-PSL, dans le master qui, avec tous les membres du bureau, permet au club de faire vivre l'aventure MUN PSL.  

Membre d’un réseau international, l’action de MUN – PSL rayonne bien au-delà du cercle parisien. Début avril, certains de ses délégués ont participé au , à Menton, puis au mois de mai, d’autres partiront à Maastricht pour l’, grâce au financement de l’appel à initiatives étudiantes.  

« Ces expériences sont très formatrices. Personnellement, j’ai la sensation d’avoir réellement appris à dialoguer, à exprimer clairement mes intérêts et mes limites dans un contexte de relations internationales. Cela peut sembler évident, c’est en réalité un exercice très difficile. Il faut savoir maintenir un débat constructif, comprendre la position de la personne en face de soi et savoir négocier.”

L’association MUN – PSL donne ainsi la possibilité à ses adhérents de se former sur tous les plans : art oratoire, diplomatie et exercice de sa citoyenneté. « Les MUN donnent un cadre, et permettent à mon sens, via des procédures précises, de reprendre son pouvoir en tant que citoyen, dans ce qui est finalement le substrat de la démocratie ».