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« Mon parcours ? Je le construis afin qu'il serve au mieux les enjeux climatiques » Hortense, étudiante en première année du master Energie de PSL

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Passionnée par la Chimie et désireuse d’avoir un impact sur le changement climatique en cours, Hortense L’Hostis a rejoint le master Energie de PSL en septembre et s’est immédiatement lancée avec enthousiasme dans la construction d’une communauté étudiante EELISA, université européenne dont PSL est membre. Aux côtés d’étudiantes et étudiants de la Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg (FAU) et de l’Ecole des Ponts et Chaussées (ENPC), elle va contribuer à l’élaboration d’un réseau de futurs ingénieurs européens afin d’imaginer de nouvelles approches et solutions pour la transition énergétique.

Etudiante dans un lycée international en Belgique, Hortense est sensibilisée très jeune aux enjeux climatiques et décide d’y consacrer ses études et son futur métier. D’abord naturellement tentée par un cursus en Biologie après son bac, elle opte pour une licence en Chimie à l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Bath et se passionne pour cette nouvelle matière :

« Découvrir la Chimie m’a donné une autre clé de lecture du monde. En comprendre les ressorts, permet d’expliquer la structure et le fonctionnement des choses et des êtres qui nous entourent. L’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Bath est l’une des plus en pointe sur la Chimie verte en Angleterre. Loin des a priori négatifs sur la chimie « source de pollution », j’ai pu appréhender les grands principes du recyclage, de la réutilisation des ressources et par la suite de l’optimisation énergétique…  Cela m’a ouvert des horizons. »

Son master prévoit un stage d’un an qu’elle effectue dans une équipe de recherche et développement spécialisée dans le développement de sweet flavours (saveurs sucrées). L’équipe est assez restreinte mais s’inscrit dans une grande entreprise où se côtoient différents laboratoires R&D. C’est une première expérience professionnelle passionnante. Elle lui donne l’opportunité de comprendre les différentes facettes du fonctionnement du secteur et surtout de suivre le produit de sa conception à sa commercialisation.  A l’issue de ce stage, elle réalise que pour pouvoir réellement influer et agir à son échelle sur le changement climatique, il lui faut se spécialiser davantage. Diplômée avec les honneurs du Integrated Chemistry Masters de Bath, elle décide de poursuivre ses études et opte pour le master Energie de PSL.

« Entre devenir consultante et débuter des recherches sur le développement durable, je n’avais pas encore fait mon choix. Le master Energie était le seul à offrir une approche à la fois scientifique et socio-économique et ainsi nous ouvrir sur une perspective pluri-disciplinaire dans ce domaine, c’était exactement ce que je cherchais. Son enseignement est également très complémentaire de ma formation initiale. Il me permet de compléter mes connaissances en maths et d’acquérir de solides notions en ingénierie. »

Le master Energie est porté par les trois écoles d’ingénieurs de PSL (MINES Paris – PSL, Chimie Paris – PSL, ESPCI Paris – PSL) avec un objectif commun : former les étudiantes et étudiants aux différents domaines de la transformation du secteur de l’énergie. Parallèlement, les mastériennes et masteriens peuvent également compter sur les événements, mobilités, et doubles diplômes à venir proposés par l’université européenne EELISA (European Engineering Learning Innovation & Science Alliance) dont PSL est membre, pour enrichir leurs cursus. Ainsi, dès la rentrée de septembre 2021, les étudiants du master ont été invités à participer au 65e congrès de la organisé en octobre à Saint-Brieuc autour du thème : La transition énergétique : Vers la neutralité carbone en 2050. Avec neuf autres camarades, Hortense saute sur l’occasion.

« J’y ai vu une opportunité de participer à un événement européen et de rencontrer de nouvelles personnes et c’était le cas. Nous étions une vingtaine : dix du master Energie, un étudiant de l’école des ponts et dix étudiants de la FAU Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg (FAU). Parmi ces derniers, il y avait aussi bien des étudiants en master, qu’en licence et en doctorat. Nous partagions tous un intérêt pour la recherche de solutions énergétiques durable et 'implementables' dans la société d'aujourd'hui. Nous avons chacun fait des présentations sur nos sujets et décidé collectivement de travailler ensemble sur la fusion et le « smart grid ». Il s’agit de deux sujets très différents, mais liés au même domaine. Présentés ensemble, ils donnent un aperçu de l’ensemble des innovations qui pourront faire une différence dans les années à venir. Les échanges étaient très variés et vraiment enrichissants. »

Les étudiants de PSL, FAU et ENPC lors du 65e Congrès de la FAFA, 14 octobre 2021, Saint-Brieuc

Cette rencontre est l’occasion d’imaginer la création d’une nouvelle communauté EELISA : EELISA Community for Energy Transition and International Exchange. Elle aura pour mission de mettre en relation des étudiants d'universités européennes (entre la France et l'Allemagne dans un premier temps) ayant une formation d'ingénieur ou autre en lien avec les technologies de l'énergie.

« C’est un projet qui m’enthousiasme et je suis ravie de poursuivre sur l’élan du Congrès de Saint-Brieuc. Cette communauté nous permettra de continuer nos réflexions et d’identifier des opportunités pour partager, échanger sur  nos travaux. Il est évident pour chacun de nous, qu’il n’existe pas de solution unique et que nous n’allons pas résoudre seuls le problème de la transition énergétique. Par contre, nous pouvons collectivement contribuer à sa résolution. Plus concrètement, il s’agit de bâtir un réseau d’étudiants, d’organiser des voyages d’études, de participer à des conférences scientifiques ou de visiter des entreprises innovantes. »

La communauté en est à ses débuts, mais elle rejoint des problématiques communes à la nouvelle génération d’étudiantes et étudiants, qui, comme Hortense, désirent agir et partager leurs connaissances auprès du plus grand nombre pour faire face aux enjeux de demain.

« Je souhaite m’engager pour expliquer l’urgence climatique, partager mes connaissances. Des études montrent que parmi les traits caractéristiques des humains il y a l’optimisme et l’incapacité de comprendre l’exponentiel. Partant de là, le parallèle entre l’incompréhension de la pandémie de la Covid-19 et de la crise climatique prend tout son sens. L’urgence, de l’une ou l’autre des situations, est difficilement intégrée par la société. Il est important que la société débatte, mais le débat ne doit pas occulter l’urgence. J’espère que notre communauté EELISA aidera à accompagner ces messages, et, je ferai mon possible pour le transmettre à l’échelle de mon action individuelle.  Â»

Au sein du Master Energie, Hortense pourra continuer d’élaborer son projet professionnel et perfectionner son engagement. Qu’elle s’oriente vers la recherche ou le métier de consultant, une chose est sûre, elle aura un impact !

L’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé Européenne EELISA

Alliance de 9 établissements européens répartis dans 7 pays dont l’objectif est de repenser les formations de l’ingénieur européen : interdisciplinaires, multilingues et adaptées aux grands défis du 21ème siècle. A travers cet objectif, EELISA façonnera une nouvelle génération d’ingénieurs capable de faire rimer excellence technologique et réponse aux besoins de la société, dans une perspective de développement durable.

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Le 65e congrès de la Fédération des associations franco-allemandes (FAFA)

La rencontre des étudiants de PSL, de la FAU et de l’ENPC à l’occasion du 65e Congrès Franco-allemand de la FAFA financée par l’OFAJ.