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Une recherche prometteuse : rencontre avec les lauréates et lauréats des PSL Young Researcher Starting Grant 2024

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Spécialisés en neurosciences, histoire contemporaine, biophysique, astrophysique et physique, cinq jeunes chercheuses et chercheurs PSL à haut potentiel ont été sélectionnés aux termes d’une compétition très serrée pour être lauréates et lauréats de l'appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant. Elles et ils recevront un financement pour une durée de 2 à 4 ans afin de démarrer leur activité scientifique : achat de matériel, recrutement d’une équipe… Leurs projets débuteront dès l'automne 2024.
Sophie Bagur, Emmanuelle Bermès, Koyomi Nakazawa, Jordan Philidet et Camille Scalliet reviennent sur leur parcours et leurs projets de recherche.

« Cet appel à projets PSL offre une rampe de lancement pour les chercheurs qui démarrent leur projet. Il était donc particulièrement adapté à ma situation de nouvelle recrue. »

Sophie Bagur, neuroscientifique, chargée de recherche CNRS à l’ESPCI Paris - PSL
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Sophie Bagur, neuroscientifique, chargée de recherche CNRS à l’ESPCI Paris - PSL
Sujet de prédilection : la lecture de l’état corporel par le cerveau et son intégration dans la perception corporelle et les décisions émotionnelles.

Pouvez-vous vous présenter ?

J’ai effectué ma thèse à l’ESPCI - PSL sur les oscillations cérébrales induites par la respiration et leur rôle dans le contrôle des états émotionnels de peur chez la souris. J’ai ensuite effectué un post-doctorat à l’Institut de l’Audition à Paris, où j’ai étudié le codage des sons dans différentes régions auditives afin d’établir comment les spécificités de ce codage impactent le comportement des animaux dans des tâches perceptuelles. Je suis actuellement chargée de recherche CNRS à l’ESPCI - PSL depuis 2024.

Pourquoi avoir participé à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?
Cet appel PSL offre une rampe de lancement pour les chercheurs qui démarrent leur projet. Il était donc particulièrement adapté à ma situation de nouvelle recrue à l’ESPCI cette année. Cette bourse me permettra d’acquérir les nouveaux outils technologiques dont j’ai besoin pour effectuer des enregistrements neuronaux pendant des manipulations fines chez l’animal et ainsi obtenir rapidement la preuve de concept de mon projet de recherche.

Quel projet de recherche allez-vous mener grâce à cette bourse ?

Nous avons tous expérimenté le lien étroit entre corps et émotions : nous retenons notre respiration avant une grande annonce, notre cœur bat plus fort lorsque nous célébrons une réussite. Notre corps manifeste-t-il seulement nos émotions ou bien modifie-t-il aussi l’activité cérébrale pour influencer nos décisions et comportements ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre comment le cerveau perçoit l’état de notre corps, c’est-à-dire étudier un système sensoriel relativement peu connu : le système intéroceptif. Contrairement aux autres systèmes sensoriels tels que la vue et l’audition, où il est facile de manipuler les stimuli – des images, des sons – il a été jusqu’alors très difficile de manipuler l’état du corps – rythme cardiaque ou respiratoire.
L’objectif de mon projet de recherche est d’utiliser les nouvelles technologies et connaissances physiologiques chez la souris pour manipuler finement la respiration et l’activité cardiaque afin de mesurer directement comment ces variables corporelles sont encodées dans le cerveau grâce à des enregistrements massifs de neurones. De plus, cette approche permet de développer des tâches où nous mesurons les réponses des animaux à leur état corporel de manière bien contrôlée. Ceci permettra d’étudier les mécanismes par lesquels le cerveau « lit » notre état corporel et l’intègre dans la perception corporelle et les décisions émotionnelles.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaiteraient candidater à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

Cet appel à projets demande un résumé assez court du projet et nécessite donc de bien exprimer les idées clés sans s’attarder dans les détails techniques. C’est aussi une occasion de se projeter dans la façon dont le projet qui nous tient à cÅ“ur peut profiter à l’²ÝÁñÂÛ̳ et de l’intégration avec ses diverses institutions.

 

 

« Disposer d'un appel à projets au sein même de notre université est une vraie chance pour un profil comme le mien »

Emmanuelle Bermès, archiviste paléographe, conservatrice générale des bibliothèques, maîtresse de conférences à l’École nationale des chartes - PSL et responsable pédagogique du Master Technologies numériques appliquées à l’histoire

Emmanuelle Bermès, archiviste paléographe, conservatrice générale des bibliothèques, maîtresse de conférences à l’École nationale des chartes - PSL et responsable pédagogique du Master Technologies numériques appliquées à l’histoire
Sujet de prédilection : la patrimonialisation des skyblogs et leur contribution à la culture numérique d’aujourd'hui

Pouvez-vous vous présenter ?

Depuis 2022, je suis maîtresse de conférences à l’École des chartes - PSL, où j'assure la responsabilité pédagogique du Master Technologies numériques appliquées à l'histoire. Auparavant, j'ai travaillé pendant une vingtaine d'années dans les institutions patrimoniales, plus précisément à la Bibliothèque nationale de France et au Centre Pompidou sur toutes sortes de projets numériques. Mon poste d'enseignante-chercheuse me permet aujourd'hui de transmettre les connaissances et compétences issues de mon parcours professionnel et de les approfondir par la recherche.

Pourquoi avoir participé à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

L'enjeu pour moi était de construire un véritable projet scientifique, qui s'appuie sur les recherches présentées en 2020 dans le cadre de ma thèse et qui me permet de me projeter dans un programme pluriannuel ambitieux. Disposer d'un appel à projets au sein même de notre université est une vraie chance pour un profil comme le mien, qui doit négocier une transition entre le monde professionnel et le monde académique. Je vais pouvoir ainsi disposer d'un cadre et de moyens pour envisager ensuite un projet ERC ou une ANR.

Quel projet de recherche allez-vous pouvoir mener grâce à cette bourse ?

Mon projet porte sur l'histoire de Skyblog, la plateforme emblématique du web adolescent des années 2000. Créée en 2002, elle a connu son âge d'or en 2011 avec plus de 33 millions de blogs actifs ! En 2023, sa fermeture a suscité un certain émoi, notamment parmi la génération des trentenaires dont elle a marqué la jeunesse.
Les 12 millions de sites qui étaient encore en ligne ont alors fait l'objet d'un archivage par la BnF et l'Institut national de l’audiovisuel (INA). C'est un volume de données considérable, qui nécessite d'inventer de nouvelles stratégies pour l'appréhender, notamment en s'appuyant sur les humanités computationnelles et l'intelligence artificielle.  
Une fois archivés, ces blogs, qui reflètent une culture populaire et une forme d'éphémère, deviennent de nouveaux objets patrimoniaux, conservés pour l'éternité dans les collections de la BnF et de l’INA. C'est ce processus de patrimonialisation que je souhaite observer, tout en essayant de comprendre comment les skyblogs ont contribué à forger la culture numérique dans laquelle nous sommes aujourd'hui immergés.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaiteraient candidater à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

Observer comment sont structurés et évalués d'autres appels, comme ceux d'Horizon Europe ou de l'ANR, m'a aidée à identifier les éléments clés à présenter. Je ne peux que conseiller de faire de même.

 

« La PSL Young Researcher Starting Grant va me permettre de mettre en place un environnement adéquat à mon projet de recherche »

Koyomi Nakazawa, biophysicienne et physicochimiste, chargée de recherche CNRS à l’unité Physique des cellules et cancer  (UMR168) de l’Institut Curie

Koyomi Nakazawa, biophysicienne et physicochimiste, chargée de recherche CNRS à l’unité Physique des cellules et cancer  (UMR168) de l’Institut Curie
Sujet de prédilection : Les gouttelettes macromoléculaires intracellulaires, leurs propriétés et leur implication dans la formation des fibrilles amyloïdes, associées aux maladies neurodégénératives

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis originaire du Japon, où j'ai effectué mon Master et mon doctorat à l'Université de Tsukuba sous la direction de Kazuya Saito, étudiant les transitions de phase des biomolécules.
J'ai poursuivi par un post-doctorat dans l’équipe de Damien Baigl à l'ENS-PSL pour travailler sur les cellules artificielles, ainsi que sur l'auto-assemblage de l'ADN. Après un second post-doctorat à l'Institut Curie, avec Aurélie Bertin, Stéphanie Mangenot et Bassam Hajj, pour étudier l'auto-organisation du cytosquelette, j'ai été recrutée en tant que chercheuse CNRS à l'Institut Curie en octobre 2023.

Pourquoi avoir participé à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

Dans le cadre de mon nouveau poste au CNRS, j'ai commencé un nouveau projet de recherche. J’espérais obtenir la PSL Young Researcher Starting Grant pour mettre en place un environnement de recherche adéquat – équipement et autres dépenses — et embaucher du personnel qualifié pour le bon démarrage de ce projet.

Quel projet de recherche allez-vous mener grâce à cette bourse ?

Les maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer se caractérisent par l'accumulation de fibres protéiques appelées fibrilles amyloïdes. Une meilleure compréhension du mécanisme de formation de ces fibres pourrait permettre de définir des stratégies efficaces pour la prévention des maladies neurodégénératives.
Récemment, des scientifiques ont émis l’hypothèse que certaines des protéines précurseurs de l'amyloïde auraient tendance à former des compartiments à liquide sans membranes, appelés condensats liquides. Mon projet de recherche étudiera les propriétés physicochimiques de ces compartiments, afin de comprendre leur cycle de vie et les mécanismes possibles de transformation en fibrilles amyloïdes. Mon projet concentrera sur le rôle des interfaces entre le condensat et son environnement ainsi que sur sa réactivité et sa dynamique.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaiteraient candidater à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant

Lorsque vous demandez votre lettre de soutien au responsable de votre structure et vos deux lettres de recommandation pour votre dossier, faites-le bien à l’avance, car c’est une démarche qui peut parfois prendre du temps !

 

« L’obtention d’une PSL Young Researcher Starting Grant constitue un précieux tremplin vers l’ANR ou l’ERC »

Jordan Philidet, astrophysicien, chargé de recherche à l’Observatoire de Paris - PSL

Jordan Philidet, astrophysicien, chargé de recherche à l’Observatoire de Paris - PSL
Sujet de prédilection : l’astérosismologie, qui étudie les modes de vibration des étoiles

Pouvez-vous vous présenter ?

Après avoir fait ma dernière année de master à l’Observatoire de Paris - PSL, j’ai décidé d’y rester pour y effectuer mon doctorat sous la direction de Marie-Jo Goupil et de Kevin Belkacem. Pendant ma thèse, j’ai étudié différents aspects de l’intérieur des étoiles ressemblant au Soleil, en particulier les mouvements de gaz très turbulents qui agitent leur enveloppe. Après un post-doctorat au Max-Planck Institute for Solar System Research, à Göttingen en Allemagne, j’ai pu revenir en octobre 2023 à l’Observatoire de Paris - PSL en tant que chargé de recherche.

Pourquoi avoir participé à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

Comme tous les jeunes chercheurs et chercheuses, je suis confronté à la difficulté de recherche de financements pour pouvoir lancer des projets en début de carrière. J’ai beaucoup apprécié le peu de contraintes formelles qui nous étaient imposées pour l’écriture du projet de recherche dans le cadre de cet appel à candidature, ce qui m’a permis de concentrer mes efforts sur le fond.

Quel projet de recherche allez-vous mener grâce à cette bourse ?

Un de mes sujets de recherche de prédilection est l’astérosismologie – comment utiliser les ondes qui se propagent à travers les étoiles, et sont détectées à leur surface sous la forme de variations de luminosité, afin d’en apprendre plus sur ce qui se passe à l’intérieur ? Pendant très longtemps, nous n’avons employé pour ce faire que les ondes sonores. Mais il y a quelques années, nous avons commencé à détecter à la surface du Soleil un nouveau type d’ondes, appelées ondes inertielles, qui ont des périodes d’oscillation beaucoup plus longues – de l’ordre du mois – et qui se caractérisent par des tourbillons horizontaux qui se propagent dans le sens inverse de la rotation du Soleil sur lui-même. Ces ondes sont une source fantastique d’information sur ce qui se passe en profondeur dans le Soleil, en particulier sur sa rotation interne, et sur les mouvements de gaz très turbulents qui agitent son enveloppe.
Mais pour exploiter cette source d’information, il nous faut développer des modèles théoriques permettant de décrire le comportement de ces ondes, et plus particulièrement la manière dont elles sont générées : c’est le but du projet de recherche que je compte mener à l’aide de cette bourse, en particulier à travers le financement d’une thèse de doctorat.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaiteraient candidater à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

N’hésitez pas à candidater tôt ! Le format de la candidature est très libre par rapport à une candidature à une ANR par exemple, ce qui la rend beaucoup moins intimidante pour un jeune chercheur ou une jeune chercheuse pas forcément rompu à l’exercice. L’obtention d’une PSL Young Researcher Starting Grant constitue par ailleurs un précieux tremplin vers l’ANR ou l’ERC.

 

« Obtenir une PSL Young Researcher Starting Grant aura un fort impact sur ma carrière sur le long terme, mais aussi au quotidien »

Camille Scalliet, physicienne, chargée de recherche CNRS au Laboratoire de physique de l’École normale supérieure - PSL
© Etienne Jeanneret

Camille Scalliet, physicienne, chargée de recherche CNRS au Laboratoire de physique de l’École normale supérieure - PSL
Sujet de prédilection : la nanofluidique, pour ainsi mieux comprendre et contrôler les écoulements de fluides dans des canaux de l’ordre du nanomètre

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis franco-britannique, et j’ai grandi dans la Loire. Après des études de physique à l’École normale supérieure de Lyon, j’ai effectué une thèse à l’Université de Montpellier, que j’ai soutenue fin 2019. J’ai ensuite déménagé au Royaume-Uni pour effectuer un an de post-doctorat à l’Université de Cambridge, plus précisément au département de mathématiques appliquées et physique théorique. En 2020, j’y ai obtenu une junior research fellowship, équivalent d’une chaire de recherche junior, qui m’a permis de débuter des recherches avec beaucoup d'autonomie. Fin 2023 j’ai rejoint le Laboratoire de physique (LPENS) de l’ENS-PSL en tant que chargée de recherche CNRS.

Pourquoi avoir participé à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

Il s’agit d’une opportunité unique ! Je vais pouvoir embaucher une chercheuse ou un chercheur post-doctoral pour travailler avec moi pendant deux ans sur mon projet de recherche, dans des conditions financières confortables. Cela aura un fort impact sur ma carrière sur le long terme, mais aussi au quotidien. Mon projet est à l’interface entre plusieurs équipes de mon laboratoire, ce qui est à la fois très enrichissant scientifiquement, mais peut aussi donner l’impression de n’appartenir à aucune des équipes.
Ce recrutement me permettra de créer ma propre « équipe » qui, je l'espère, attirera des doctorants, de consolider et développer de nouvelles collaborations au sein du LPENS, en France et à l'étranger. Cette première expérience d’encadrement posdoctoral, de gestion de projet, et surtout le déploiement de mon projet de recherche avec de tels moyens financiers et humains me mettra dans une position idéale pour candidater à des projets plus ambitieux comme une ANR Jeunes chercheuses et jeunes chercheurs (JCJC) et une ERC dans les prochaines années.

Quel projet de recherche allez-vous mener grâce à cette bourse ?

Mon projet vise à mieux comprendre et contrôler les écoulements de fluides dans des canaux de très petite taille, de l’ordre du nanomètre. On comprend désormais plutôt bien comment les fluides s’écoulent à notre échelle, comme l’eau qui s’écoule dans une canalisation. Cependant, un enjeu actuel, tant fondamental que technologique, consiste à comprendre ce qui influence ces écoulements à petites échelles, où d’autres phénomènes apparaissent : le rôle des surfaces devient majeur et les principes de la mécanique quantique peuvent y devenir très importants.
Je m’intéresse particulièrement au rôle du désordre dans ces écoulements : le liquide a une structure désordonnée, qui est à l’origine d’une augmentation de la viscosité lorsqu’on le refroidit ou le confine. Les matériaux utilisés pour créer ces nano-canaux sont typiquement des solides cristallins et ordonnés. Mes recherches proposent d’employer des matériaux désordonnés pour mieux comprendre, voire contrôler ces écoulements à petite échelle.
D’un point de vue pratique, leurs applications sont importantes, notamment dans le champ environnemental, puisqu’un nombre grandissant de technologies disruptives, par exemple utilisées dans la filtration, la désalinisation de l’eau, ou la création d’énergie bleue ont et auront lieu à l’échelle nanométrique.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaiteraient candidater à l’appel à projets PSL Young Researcher Starting Grant ?

Cet appel à projets n’impose pas un format ou des formalités administratives complexes, et permet pourtant d'obtenir un budget conséquent. À ce stade « young » de carrière, nous avons généralement des projets de recherche rédigés qui peuvent servir de bonne base pour monter une candidature solide en un temps raisonnable.
Pour celles et ceux qui seraient tentés, il n’y a pas de bonne raison pour ne pas participer à l’appel à projets ! Par ailleurs, le côté format libre peut être déroutant, et j’ai personnellement trouvé très utile de contacter les anciens lauréats afin de leur demander des conseils ou des exemples de projet soutenu. On pense parfois déranger les gens, mais on se rend compte qu'ils sont souvent heureux de pouvoir faire bénéficier les autres de leur expérience.

 5 parcours et projets de recherches : les lauréats de l'appel à projet 2023

 

Rappel des lauréates et lauréats antérieurs

2023

  • Pierre Cristofari, astronome adjoint à l’Observatoire de Paris - PSL
  • Arthur Marguerite, chercheur au CNRS et au laboratoire de physique et d’étude des matériaux de l’ESPCI-PSL
  • Nina Guyon, maîtresse de conférences au département d’économie de l'ENS-PSL et économiste sénior à l’IPP
  • Albertas Navickas, chef d’équipe junior au sein de l’unité « Intégrité du génome, ARN et cancer » à l’Institut Curie
  • Idriss Mazari-Fouquer, maître de conférences en mathématiques à Dauphine - PSL

En savoir plus sur les lauréats

2022

  • Anne-Cécile Boulay, chargée de recherche en sciences du civant au Collège de France
  • Juan Imbet, maître de conférences en Finance à Dauphine - PSL
  • Renato Morais, chercheur en sciences de l’environnement à EPHE - PSL
  • Stéphane Perrard, chargé de recherche en physique à ESPCI Paris - PSL
  • Kong Ooi Tan, chercheur en chimie à l’ENS - PSL

2021

  • Enzo Poirier, chargé de recherche en Sciences du Vivant à l’Institut Curie
  • Antoine Tilloy, maître de conférences en physique, Mines Paris - PSL
  • Dominik Peters, chargé de recherche en informatique, Dauphine - PSL