« Je suis fascinée par les Neurosciences cognitives et particulièrement par les troubles de la conscience et états de vigilance pendant le sommeil »
Originaire de Macédoine, Dragana est étudiante du master ±õ²Ô²µÃ©²Ô¾±±ð°ù¾±±ð de la santé (BioMedical Engineering) porté par l'ESPCI Paris - PSL, MINES Paris - PSL et l'École nationale supérieure de Chimie de Paris - PSL.
A travers ce portait, elle nous raconte son expérience au sein du master - pour lequel elle a obtenu une bourse délivrée par le en deuxième année - sa passion pour les Neurosciences et son engagement associatif.
Percer les mystères du sommeil… ce sujet passionne Dragana depuis le lycée. Originaire de Macédoine, elle a construit son parcours en gardant en tête cet objectif.
« Je me suis fascinée par les questions inhérentes au sommeil dès le lycée. Je savais que pour traiter cette question sur le plan professionnel, il fallait que je suive un cursus en Neurosciences. En Macédoine, il n’y a ni formation ni recherches effectuées dans ce domaine. J’ai donc essayé de trouver la voie la plus adéquate pour arriver à mon but. »
Après quelques recherches, elle choisit le Bachelor en Génie Electrique de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé Saints-Cyrille-et-Méthode de Skopje.
« Les cours proposés par ce Bachelor tels que la biophysique, en particulier les biosignaux et l’électroencéphalographie, ou les processus d’imagerie neurologique (Neuroimaging processing), allaient m’apporter des connaissances en Neurosciences qui me permettraient de mettre un pied dans ce domaine. »
Dragana débute alors ses études universitaires à l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Skopje. Avide de découvertes, elle participe aux programmes Erasmus+ et CEEPUS grâce auxquels elle part en mobilité à Prague puis Varsovie.
« J’ai eu la chance d’expérimenter trois environnements universitaires bien distincts avec tout ce que cela implique : des méthodes d’apprentissages différentes, une vie étudiante différente. Ces deux semestres à l’étranger ont été une occasion de plus de m’enrichir. Il ne faut pas se limiter dans l’espace car nous avons tellement à découvrir en dehors de nos frontières. »
Il ne faut pas se limiter dans l'espace car nous avons tellement à découvrir en dehors de nos frontières
C’est ainsi qu’elle fait le choix de poursuivre ses études à l’étranger. Elle oriente ses recherches vers des masters dispensés en anglais dans le domaine des Neurosciences.
« J’ai tout de suite été emballée par le programme du master en dont les cours étaient, en plus, dispensés en anglais. J’ai contacté via LinkedIn quelques étudiants de la formation afin de vérifier que celle-ci correspondait bien à mes attentes. Et c’était le cas. Quelques recherches plus tard, j’ai également constaté que de nombreux laboratoires de recherche en Neurosciences se trouvaient à Paris. Cette ville me semblait un épicentre de la recherche européenne en neurosciences et j’avais d’autant plus hâte d’y étudier ! »
Lors de ses premiers pas au sein de la formation, Dragana est frappée par la multiculturalité du master. En effet, plus de 15 pays sont représentés dans sa promotion ! Par ailleurs, ce qu’elle apprécie particulièrement, c’est le fait de pouvoir assister à de nombreuses conférences scientifiques pointues grâce à la qualité des recherches menées au sein des établissements-composantes de PSL.
« Parmi les conférences qui m’ont marquées, je voudrais citer celle du très inspirant György Buzsáki, professeur de Neurosciences à la faculté de Médecine de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de New York ; conférence à laquelle j’ai eu la chance d’assister au Collège de France. J’ai eu également l’opportunité de suivre quelques cours très intéressants du master en »
Dragana est aussi animée par l’envie de contribuer à la société. Elle s’est engagée dans de nombreuses associations depuis l’âge de 14 ans. Sa dernière expérience bénévole était au sein de , une association implantée dans 90 universités à travers l’Europe.
« A BEST, je travaillais au sein du département dédié à l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur en Sciences, Technologie, ±õ²Ô²µÃ©²Ô¾±±ð°ù¾±±ð et Mathématiques (STEM). Mon rôle était de réaliser des études d’opinion auprès des étudiants afin de connaître leur ressenti sur l’enseignement qui leur était offert et in fine trouver des axes d’amélioration. Nous rédigions et publiions des articles en ce sens afin de porter la parole des étudiants auprès des professeurs et des associations spécialisées sur ce sujet. Il faut du temps pour que des innovations soient mises en place dans l’enseignement supérieur. Néanmoins nous avons eu un très bel exemple de réussite à BEST, en étant impliqué dans le Processus de Bologne qui a conduit en 2010 à la création de l’espace européen de l’enseignement supérieur. »
Actuellement en stage à l’Institut du cerveau et de la moelle (, sous la direction de Jacobo Sitt, Dragana travaille sur les troubles de la conscience et les états de vigilance. Elle souhaite poursuivre en PhD et a déjà une idée claire du sujet qu’elle aimerait développer.
« Je suis fascinée par les Neurosciences cognitives et je m’intéresse plus particulièrement aux troubles de la conscience et aux états de vigilance pendant le sommeil. J’aimerais comprendre comment les connexions cérébrales évoluent en fonction des états de conscience, des étapes du sommeil et du rythme circadien. Quelles sont les connexions cérébrales qui font qu’une personne rêve ou non, qu’elle est en capacité d’écouter une conversation ou non...C’est à fois de la programmation, des mathématiques et de la psychologie, et je trouve cela passionnant. »
« Se poser des questions, détecter des problèmes et les résoudre. » Dragana aime à parler des Sciences ainsi. Alors nous lui souhaitons de résoudre un jour tous les mystères du sommeil !
Le master BME Paris est le fruit d’un partenariat entre l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé PSL et ses composantes (ESPCI Paris - PSL, École nationale supérieure de Chimie de Paris - PSL, MINES Paris - PSL, ENS - PSL, Institut Curie), l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé Paris-Descartes et Arts et Métiers ParisTech. L'ESPCI Paris est l'établissement d'inscription du master pour les étudiants de PSL.