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Louis-le-Grand, lycée d’excellence, constitue un élément de premier plan dans la formation des élites françaises. Les anciens élèves devenus hommes d’État, diplomates, prélats, maréchaux de France, académiciens, hommes de lettres ne se comptent pas. «Le collège des jésuites à Paris», écrira Élie de Beaumont en 1862, «est depuis longtemps une pépinière de l’État, la plus féconde en grands hommes». Ainsi l’on pourrait citer Molière, Voltaire, Hugo, tous écrivains célèbres et tous anciens du lycée. De même Pompidou, Giscard d’Estaing, Chirac, tous présidents de la Cinquième République et tous issus des classes de Louis-le-Grand.

Depuis sa création le lycée a établi une tradition d’ouverture au monde qui s’est maintenue au cours des siècles : un dixième au moins de ses effectifs a toujours représenté le « reste du monde Â». L’enseignement dispensé y est gratuit, accessible à tous. La sélection est réalisée au vu du seul mérite personnel, fruit de l’effort et du travail.

On n’entre pas à Louis-le-Grand pour son nom, mais y passer peut contribuer à s’en faire un.

Fort d’une réputation d’excellence riche de plusieurs siècles, le Lycée Louis-le-Grand n’est pas pour autant un lieu d’élitisme fermé : tout au contraire il est un lieu d’ouverture, d’échanges et d’accueil d’élèves d’origines sociales et culturelles variées.