"Avec Carrés Futés nous voulons proposer une alternative naturelle et savoureuse au rayon des aides culinaires"
A l'occasion de la semaine de sensibilisation à l'entrepreneuriat féminin qui aura lieu du 5 au 16 mars prochain, l'²ÝÁñÂÛ̳ vous propose d'aller à la rencontre d'étudiantes-entrepreneures qui ont lancé leurs start-ups accompagnées par le programme PSL-Pépite. Aujourd'hui, Camille Bloch nous fait découvrir sa start-up, Carré Futés (anciennement CarréLéon) qui propose une gamme complète de tablettes de légumes.
PSL : A quel âge as-tu entrepris ?
26 ans
PSL : Quelles ont été tes motivations ?
Mes motivations pour entreprendre ont été multiples : - La première : travailler sur un projet qui m'est propre et qui m'est cher. Il n'y a rien de plus motivant que de se lever le matin pour développer son travail, être libre de pendre ses décisions, en somme de pas être un pion dans un grand groupe. - La deuxième : travailler sur plusieurs sujets. J'ai toujours été attirée par plusieurs domaines de l'industrie agroalimentaire : Marketing, R&D, etc. En étant entrepreneuse je dois travailler sur tous les aspects de l'entreprise, ce qui me plaît énormément. - La troisième : participer activement au changement de notre consommation. En créant Carrés Futés nous voulons proposer une alternative naturelle et savoureuse au rayon des aides culinaires.
PSL : Quel épanouissement personnel trouves-tu dans la gestion de ton projet ?
Mon épanouissement est étroitement lié à mes motivations. Je suis épanouie par la variété des tâches quotidiennes, par les accomplissements que mon associé et moi faisons, par les obstacles que nous surmontons.
PSL : Quelles sont les qualités qui te paraissent essentielles pour entreprendre ?
La première qualité, et non des moindres, est la motivation. Nombreux sont les obstacles que l'on rencontre quotidiennement, il faut avoir la motivation de les dépasser et de se dépasser. Il faut avoir de l'audace, être créatif et ingénieux pour contourner les problèmes et trouver rapidement de nouvelles solutions.
PSL : Quelle est ta plus grande réussite ?
Ma plus grande réussite est d'être arrivée où j'en suis. D'avoir construit un produit de A à Z, qui sera bientôt commercialisé.
PSL : Quelle a été l'étape la plus dure ?
L'étape la plus dure est celle qui nous attend : le changement d'échelle, de l'étape artisanale à l'étape industrielle.
PSL : Quel est ton petit truc pour te booster au quotidien ?
Quand j'ai une baisse de moral et la peur de l'échec, je me dis "Si c'était si facile, tout le monde le ferait". Je me rappelle ainsi qu'il est normal de rencontrer des difficultés, que tout ne peut pas être tout rose et qu'on en ressort encore plus fort !
PSL : Quel message souhaiterais-tu faire passer aux jeunes entrepreneurs ?
"Mieux vaut avoir des remords que des regrets". Il est normal d'avoir peur de se lancer et d'hésiter, je suis moi même passer par là . Une chose est sure, si je ne l'avais pas fait, aujourd'hui je m'en mordrais les doigts ! Il y a beaucoup de choses à gagner et pas grand chose à perdre.