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En réponse à leur environnement, certaines cellules ont la capacité de s’adapter, voire même de changer de fonction. Cette capacité, appelée plasticité cellulaire, est à l’origine par exemple de la migration de cellules cancéreuses. Pourtant les mécanismes exacts de ce phénomène restent peu connus. En combinant des approches en chimie, physico-chimie et en biologie, l’équipe de Chemistry of Cell States permettra de lever le voile sur les mécanismes biologiques et moléculaires à l’œuvre dans la plasticité cellulaire, pour à terme mettre au point des méthodes permettant de la contrôler et de la modéliser. A terme, c’est bien une nouvelle voie thérapeutique qui devrait s’ouvrir grâce à ces recherches.